Fjall, aux confins du monde,
de et illustré par Tristan Soler
Format : 12 x 18,5
ISBN : 979-10-92364-17-0
Prix : 16 euros
Disponible le 15 octobre 2015
Qui est-il, Fjall, cet homme errant sur la toundra arctique hantée par les bêtes ? Ayant dû fuir - mais quoi ? - il s’est adapté en ermite polaire au monde sauvage. Il s’est chamanisé, joue avec les esprits animaux, danse sur la glace, invoque les chants qui apaisent, trace les graffitis magiques dans la neige. Est-il un rescapé des massacres, ou le songe des adolescents chercheurs d’art pour s’inventer, contre le présent technologique, les nuits blanches du septentrion comme utopie ? Un inquiétant et débonnaire double lointain ? Ou bien ce qu’il reste en nous de la violence des hordes, des métamorphoses de nos mémoires ? « Fjall, c’est le nom de l’homme. Il laisse la chouette s’abriter sur la poutre. Il lui raconte toutes sortes de choses, les mots qu’il n’a jamais accepté de prononcer pour aucun humain. D’ailleurs il s’agit, dans ces discours, de la méchanceté des hommes, de leur bêtise à comprendre ce que lui, Fjall, et désormais la chouette, savent sur la nature de l’existence ».
Tristan Soler est artiste et voyageur, il vit à Paris et en Bourgogne.
« Je suis né en 1967, au mois d’octobre, la saison des kakis. L’enfance dans les cerisiers d’Ardèche m’a porté vers le monde sauvage. Longtemps je voulus être ornithologue, et j’ai dessiné à la plume bien des oiseaux dans les marges de mes cahiers de cours. J’ai suivi leurs migrations sur des cols aux noms aussi imprononçables que celui d'Organbidexka, au Pays basque. Puis, de l’aile aux pinceaux j’ai étudié l’art, et c’est la peinture qui a pris la place. Après avoir arpenté bien des toiles, qui se bonifient en Bourgogne, j’ai rencontré le théâtre, pour lequel j’ai parfois réussi à mémoriser quelques tirades. Mais on y transpire beaucoup, comme les aigles je suis paresseux. Le démon du voyage, qui m’avait déjà secoué à la rencontre des espèces, m’est tombé dessus un peu plus. J’ai été aspiré au long fil d’une cinquantaine de pays du monde, là où se rencontrent aussi les hommes. J’adore la lecture, et j’ai des difficultés à m’en détacher pour écrire moi-même quelques lignes, ce que je fais cependant le plus possible. C’est dernièrement le récit court qui s’est imposé, j’y rassemble mieux mes fautes de syntaxe. Je rêve de signer un grand roman visionnaire qui changerait la face du monde (en mieux). J’enseigne les arts plastiques à des enfants pas toujours sages. J’aime la photographie, le jazz, la viole de gambe, le Bouddhisme, mon épouse, notre descendance, la famille, le vin, le printemps et l’amitié. Je suis en définitive assez normal, et ça m’inquiète beaucoup. Je pense que c’est pour cela que j’écris. »
Voir aussi les sites :
tristansolerpaintings.com
tristansolersculptures.com
Publications chez d'autres éditeurs :
-Amorphophallus, avec Louis Soler et Sarah May, Maeght éditeur, 2001 ;
-Le voyage d’Icare Valverde, L’une & l’autre éditions, 2008 ;
-Cœur-atome, L’une & l’autre éditions, 2009 ;
Voir aussi notre entretien avec l'auteur
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Café Hyène de Jana Beňová, prix européen de littérature 2012, traduit du slovaque par Diana Jamborova Lemay. Illustration de couverture : © Le Ver à soie, Virginie Symaniec éditrice.
Format 120 x 185 mm
ISBN : 979-10-92364-14-9
ISSN : en cours d'attribution
Prix : 15 euros
Mise à disposition du public : 20 mars 2015
Café Hyena est une mosaïque atypique d'observations, de perceptions, de réflexions et de souvenirs. Elza, son amie Rebeka et leurs deux compagnons, Ian et Elfman, se rencontrent régulièrement dans un café branché du centre-ville de Bratislava pour passer discuter, lire et boire. Dans ce café, fréquenté par les touristes et les gens aisés, on les prend pour des étudiants. Ils viennent du quartier de Petržalka, une des plus grandes cités hlm d'Europe « Où les murs jouent de la musique et parlent. Et où le temps est immatériel. Là, vous pouvez rencontrer des créatures que le monde pense disparues, éteintes. Les bonnes et mauvaises ». Pour Elza, Petržalka est l'endroit « d'où elle ne pourra jamais s'échapper », elle doit protéger la personne aimée qui s'y trouve coincée, elle doit continuer sur cette route appelée Petržalka : un voyage qui peut mener à la folie ou à la mort.
Jana Beňová (née en 1974), poète et romancière slovaque, est diplômée en dramaturgie de l'École supérieure des arts de la scène de Bratislava (1993-1998). Elle est l'auteure de trois recueils de poésie, d'un recueil de treize nouvelles Dvanásť poviedok a Ján Med (Douze nouvelles et Jean le Miel), ainsi que de deux autres romans Parker - Ľúbostný román (Parker - Un roman d'amour) et Preč! Preč! (Partir ! Partir !), dernier en date, publié en 2012. Depuis 2002, elle travaille régulièrement comme journaliste pour le quotidien slovaque SME. Le recueil de ses textes de journaliste a été publié sous le titre Jana Beňová Dnes (Jana Beňová Aujourd'hui). En 2008, elle publie Plan odprevádzania (Un plan d'accompagnement), sous-titré Café Hyena, qui remporte le Prix européen de littérature pour la Slovaquie en 2012.
Novgorod ou la Russie oubliée, ouvrage dirigé par Philippe Frison et Olga Sevastyanova. Illustration de couverture : «Les hôtes d'outre-mer», Nicholas Roerich, 1901.
Format 21,5 x 26 cm.
ISBN : 979-10-92364-15-6
Prix : 59 euros
ISSN : en cours d'attribution
Prix : 59 euros
Mise à disposition du public : 20 mars 2015
Le présent ouvrage réunit les contributions de spécialistes universitaires, aussi bien nord-américains qu'européens, en une synthèse agrémentée de diverses cartes et illustrations, qui voudrait présenter au grand public les différentes facettes de cette page d'histoire remarquable, mais trop souvent oubliée, du Nord-est de la Rous' médiévale. Du XIIe au XVe siècles, Novgorod-la-Grande, dont le territoire s'étendait jusqu'à la mer Blanche et à l'Oural, était au carrefour des mondes scandinave, occidental, mongol et byzantin. Elle traitait quasiment d'égal à égal avec les puissances commerciales et politiques de son temps. Elle fut à la fois un important foyer culturel, artistique aussi bien qu'économique, un incontournable comptoir de la Hanse, et un centre dont les produits (fourrures, cire...) étaient diffusés dans toute l'Europe. De nombreux monastères marquèrent la cité de leur empreinte et les arts virent fleurir une école d'icônes, une tradition musicale propre, un genre particulier d'épopée : les bylines, notamment celle du négociant Sadko, joueur de gousli auprès du roi des mers.
Pendant les trois siècles que dura son rayonnement, la ville avait connu un régime républicain original, formé par un gouvernement mixte associant les boyards aux assemblées populaires, sans le soutien duquel le prince ne pouvait prendre aucune mesure importante. Elle se dota même, par la suite, d'un organe d'État représentatif indépendant, le vetché, qui choisissait et révoquait son prince, désignait son archevêque : un système de contre-pouvoirs, appuyé sur une diplomatie qui pratiquait une politique de bascule, dans le souci de préserver l'indépendance de la cité, d'assurer sa prospérité, de favoriser son rayonnement. Suscitant pourtant la convoitise de ses voisins (chevaliers teutoniques, Suédois, Lituaniens et principautés russes alentour), elle fut finalement conquise par la Moscovie en 1478.
Que reste-t-il aujourd'hui de cette page originale et méconnue de l'histoire européenne ? La démocratie est parfois présentée comme source de désordre et d'anarchie, si bien qu'une certaine école laisse entendre qu'elle ne serait pas adaptée à la Russie, censée devoir être gouvernée d'une main de fer. Au contraire, le livre tend à montrer, à travers son approche plurielle et décentralisée, que les Russes ont connu une expérience prolongée de la démocratie, qui mérite d'être largement valorisée auprès du grand public. Et ce livre de suggérer que, cette histoire, si elle n'était plus oubliée, pourrait peut-être permettre un jour à la Russie de se tourner à nouveau vers Novgorod.
Olga Sevastyanova, historienne formée à Saint-Pétersbourg, Paris et Zurich, est docteur « summa cum laude » de l'université de Zurich, après avoir soutenu une thèse sur L'identité politique de la population de la République de Novgorod entre les XIIe et XVe siècles. Elle est notamment l'auteur de deux livres sur les libertés politiques et les rapports entre princes et population de Novgorod : Novgorod-la-grande : les préconditions de la liberté politique de Novgorod entre les XIIe et XVe siècles (Lambert Academic Publishing : Saarbrücken, 2012) et Novgorod l'ancienne : les relations du peuple de Novgorod avec les princes des XIIe et XVe siècles (Moscou-Saint-Pétersbourg : Allianz-Archeo, 2011). Elle est actuellement enseignante de russe, d'histoire, de littérature et de culture russes.
Philippe Frison, traducteur et interprète de conférence, est licencié en droit de l'Université de Strasbourg. Titulaire d'un DEA de russe de Paris-IV, il enseigne la traduction russe-français à l'ITIRI (Université de Strasbourg). Il a notamment traduit le roman La montagne éternelle de l'écrivain ouzbek Mamadali Mahmoudov (2008), et établi et traduit un recueil de contes tchétchènes (Fayard, 2002).
Liste des contributeurs
Jean-Pierre Arrignon, professeur, docteur honoris causa de l'Université de Iaroslavl.
Philippe Frison, chargé d'enseignement, Université de Strasbourg.
Valentin L. Ianine, membre de l'Académie des sciences de Russie, historien et archéologue spécialiste de Novgorod.
Lidia Korczak, maître de conférences à l'Institut d'histoire de l'Université Jagellonne de Cracovie (Pologne).
Jukka Korpela, professeur, directeur du Département d'études géographiques et historiques de l'Université de l'Est de la Finlande.
Roman K. Kovalev, maître de conférences (Associate Professor) d'histoire au College of New Jersey (États-Unis).
Claire Le Feuvre, professeur des universités à l'INALCO (Paris).
Eve Levin, professeur d'histoire au Department of History de l'University of Kansas (États-Unis).
Orest Vl. Martychine, professeur honoraire à l'Académie juridique d'État O.E. Koutafine de Moscou.
Florent Mouchard, docteur en études slaves, Université de Rennes 2.
Michael C. Paul, maître de conférences, spécialiste en histoire russe.
Gertrud Pickhan, professeur à la chaire d'histoire de l'Est de l'Europe centrale de l'Université libre de Berlin.
Vladimir I. Povetkine (1943-2010), musicologue, restaurateur, responsable du Centre d'antiquités musicales de Novgorod.
Olga Sevastyanova, chargée d'enseignement à la School of Divinity, History and Philosophy, University of Aberdeen (Écosse).
Svetlana Sobkovitch, docteur en histoire de l'art byzantin, École Pratique des Hautes Études, Paris.
Catherine R. Squires, professeur à la chaire de philologie allemande et celte de l'Université d'État Lomonossov de Moscou.
Ludwig Steindorff, professeur à l'Institut d'histoire (chaire d'histoire de l'Europe de l'Est et du Sud-Est) de l'Université Christian-Albrecht de Kiel
Thomas Stiglbrunner, actuellement lecteur pour le Service autrichien d'échanges (ÖAD) à l'Université d'État de Moscou (faculté de langues étrangères et
de science régionale). A étudié la slavistique et l'histoire de l'Europe orientale à Vienne, à Moscou et à Novgorod et soutenu en 2012 une thèse de doctorat intitulée « Le quotidien et la communication à Novgorod. Analyse multidisciplinaire d'une ville russe médiévale ».
Table des matières/Table of contents
Lire un extrait
Publié avec le soutien du Centre National du Livre, le concours de la Région Île de France et en association avec la compagnie inExtremis.
Les 28 et 29 novembre 2014, Le Ver à soie lance la collection "Les Germanophonies" dans le cadre du Colloque international Einar Schleef, organisé conjointement par le Centre d'études et de recherches sur l'espace germanophone de l'Université de Paris III (CEREG), l'Institut Goethe, et le théâtre de Théâtre de la Colline à Paris. La parution de Désordre, le recueil de huit nouvelles inédites berlinoises d'Einar Schleef accompagnera la tenue de ce colloque en avant-première.
Pour accéder au programme du colloque "Einar Schleef, matériaux et matérialité : par-delà le théâtre", cliquez ici.
Désordres d'Einar Schleef, huit récits traduits de l'allemand par Marie-Luce Bonfanti et Crista Mittelsteiner. Recueil de récits d’un exilé de la RDA, enfermé à Berlin, face à son mur intérieur et à son passé emmuré.
Préface de Elfriede Jelinek
© Illustration de couverture: ADAGP, Paris 2014, Einar Schleef, Selbst in Bademantel (Autoportrait en peignoir), années 1980.
Date de disponibilité : 5 décembre 2014
ISBN : 979-10-92364-13-2
Prix : 15 euros
Oublier. Quand j'écris là j'y arrive, maux de tête à cause du martèlement, là je ne dois pas penser, là martèlent les tempes. Je cours jusqu'au métro, roule Porte de Kottbuss et fonce jusqu'au Mur. En vis-à-vis lumière et eau. Là je reprends mon calme, vois le poste frontière, lui moi, je fais demi-tour vers la maison. Souvent je me représente cela, qu'il tire, je ressens le tir en moi, la tempe s'ouvre, mon sang se répand sur la poitrine, je bascule en moi-même. Sable dans la bouche je tombe de côté. Un petit pas de trop suffit pour cela, bienvenue.
Il n'y a eu que deux génies en Allemagne après la guerre, à l'Ouest Fassbinder, à l'Est Schleef. Tous deux étaient insatiables, mais seulement pour pouvoir donner d'autant plus. À la fin, ils se sont donnés eux-mêmes.
Elfriede Jelinek, 2001
Einar Schleef appartient aux quelques êtres humains qu'il m'arrive d'envier.
Ses travaux dans les divers domaines de l'art font toujours sauter le cadre et, dans tous les cas, mettent l'art – où ce que l'on entend sous ce terme – en question. Ils appartiennent à la matière dont sont faits les rêves du siècle, ses cauchemars aussi. (...) La première qualité de sa littérature est la renaissance du conteur dans l'esprit de la langue – qui est d'abord le parler, un affront contre la « littérature », contre l'écriture. Il sait avec Kafka que l'art est une affaire du peuple. Parmi les morts, c'est Kleist qui lui est le plus proche – un poète sans peuple.
Heiner Müller
Einar Schleef, disparu à 57 ans en 2001, était un artiste culte en Allemagne : ses talents d'auteur, de peintre, de metteur en scène, de scénographe, voire de photographe, ont marqué tant la scène théâtrale que la littérature allemandes. Homme de théâtre avant tout, mais également auteur, peintre et photographe, ce créateur – figure majeure et déjà mythique de la scène artistique allemande au cours de ces trente dernières années – demeure encore peu connu au-delà des frontières germanophones.
Einar Schleef est né en 1944 à Sangerhausen, en Thuringe, dans l'ancienne R.D.A.. Après des études à l'Académie des Beaux-Arts à Berlin, il travaille d'abord comme scénographe puis comme metteur en scène au Berliner Ensemble, alors sous la direction de Ruth Berghaus. En 1976, lors de la mise en scène de Château Wetterstein de Frank Wedekind pour le Berliner Ensemble, en coproduction avec et au Burgtheater de Vienne, il refuse de rentrer à Berlin.
Schleef vit d'abord chez des amis à Vienne, Francfort, Stuttgart. Finalement, il s'installe à Berlin-Ouest. A partir de 1985, il vit pendant plusieurs années à Francfort où ses mises en scène de Mères d'après Euripide et Eschyle, d'Avant le lever du soleil de Gerhart Hauptmann et du Urgötz de Goethe, entre autres, font scandale – et le rendent célèbre. En 1993, il retourne au Berliner Ensemble pour y monter Wessies à Weimar de Rolf Hochhuth, puis Maître Puntila de Bertolt Brecht. Une mise en scène qui fera date.
Après avoir créé Sportstück d'Elfriede Jelinek au Burgtheater à Vienne, il meurt le 21 juillet 2001 à Berlin, avant d'avoir achevé sa mise en scène de Macht nichts. Eine kleine Trilogie des Todes (Ça fait rien. Une petite trilogie de la mort), d'Elfriede Jelinek.
« Là-bas, le Mur autour de tous. Ici, le mur dans la tête de chacun. »
Lorsque, en 1976, Einar Schleef décide de ne pas rentrer en RDA au cours d'une mise en scène de Le Château de Wetterstein de Frank Wedekind qu'il répète avec son complice B. K. Tragelehn pour le Berliner Ensemble – et qui a lieu en coproduction avec et au Burgtheater de Vienne – il pense, contrat en poche, pouvoir continuer à travailler dorénavant pour et avec cette grande institution autrichienne. Mais le Berliner Ensemble exerce des pressions et, jusqu'à son engagement comme metteur en scène au Théâtre de Francfort neuf ans plus tard, Einar Schleef traverse un long passage à vide. Perdu, en errance perpétuelle, il tombe en dépression. En 1977, il note dans son journal : « Là-bas, le Mur autour de tous. Ici, le mur dans la tête de chacun. »
Cependant et malgré un quotidien éprouvant et l'échec de multiples projets artistiques, Einar Schleef se jette dans un travail intense et solitaire : il se consacre à la photographie, à la peinture et à l'écriture – notamment à la composition du roman épique monumental qu'il a dédié à sa mère, Gertrud, ainsi qu'aux récits présentés ici sous le titre Désordre, parus en Allemagne en 1982. Pour le récit Place Wittenberg, qui fait partie de ce recueil, Einar Schleef reçoit le 3e prix du très renommé Ingeborg-Bachmann-Wettbewerb en 1982.
Autres prix littéraires :
1989 Prix Alfred Döblin
1995 Prix dramatique de Mülheim
Elu « Auteur de l'année » par la revue Theater Heute en 1995
1998 Prix littéraire de Brême
2001 Prix Else Lasker-Schüler
La publication de Désordre par Le Ver à soie sera suivie par celle de Gertrud et Drogue Faust Parsifal, deux autres textes majeurs de Schleef inédits en français.
D'après un conte traditionnel chinois sur l'exil, illustré par Elza Lacotte
Date de parution : 3 septembre 2014
ISBN : 979-10-92364-12-5
Prix : 14 euros
Cannü vit avec son père dans un village. Ils possèdent un cheval un peu particulier qui comprend le langage des hommes. Un jour, le père de Cannü doit s'absenter pour traiter une affaire, mais les jours passent, et il ne revient pas. Cannü demande au cheval de partir à sa recherche, seulement voilà : le cheval est amoureux de la jeune fille et celle-ci lui fait la promesse de l'épouser s'il parvient à retrouver son père...
La Déesse des vers à soie est une adaptation d'un conte traditionnel chinois sur l'exil et la résilience. On y apprend comment une jeune femme réussit à transformer sa tristesse en apportant la richesse aux petites gens et en créant le plus beau fil qui soit.
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Elza Lacotte est plasticienne, diplômée de l'École régionale des Beaux-Arts de Rennes (2007) et félicitée lors de l'obtention du Diplôme Supérieur d'Expression Plastique à l'École européenne et supérieure de l'Image de Poitiers (2009). Elle est actuellement installée à Clermont-Ferrand, où elle exerce les activités de graphiste, de plasticienne et de sérigraphe. Passionnée de cartographie et de littérature, elle oriente sa pratique artistique sur l'imaginaire, le voyage et la quête.