Boris Czerny est comme la plupart des personnes dont la famille est originaire d'Europe de l'Est, à la fois juif, polonais, biélorussien et ukrainien, bref il est de "là-bas". Agrégé de russe, professeur de littérature et de philologie russe à l'Université de Caen, il mène des recherches sur les communautés juives d'Europe de l'Est et plus particulièrement sur celle de Brest-Litovsk. Il est l'auteur de cinq monographies, dont une sur le folklore juif et ukrainien du pays houtsoule (Pétra), ainsi que d'un ouvrage sur la correspondance de Salomon Reinach avec les savants russes de la fin du XIXème et du début du XXème siècle (Honoré Champion). Il a notamment traduit Les Carnets d'une Bibliothécaire, journal d'une femme russe à Kiev pendant la l'occupation allemande entre 1941 et 1944 (Calmann Lévy). Il traduit aujourd'hui du russe (Ukraine) La Foire, suivi de Un passant de Boris Iampolski publié dans la collection 200 000 signes du Ver à soie.
Agrégé d'allemand et diplômé de russe, Jacques Duvernet a notamment co-rédigé Précis alphabétique de civilisation germanique (PUF, 2008) et contribué à la rédaction du Guide de la littérature allemande (éd. Ellipses, oct. 2006). Il participe également à l'édition en français de Einstein publié auSeuil/CNRS.
Parmi ses traductions :
- Rembrandt, de C. Tümpel (Fonds Mercator, Paribas) ;
- Bibliothèque universelle, Hermann Hesse (éd. José Corti 1995) ;
- Correspondance Thomas Mann-Hermann Hesse avec préface (éd. José Corti 1997) ;
- Noir sortilège, Mariella Mehr (éd. Demoures, Lausanne 2001) ;
- Feuillets d’album, H. Hesse (éd. Metropolis, Genève 2003) ;
- Tessin, H. Hesse (éd. Métropolis, Genève 2000) ;
- Minsk cité de rêve (traduit du russe. Ed. Signes et balises, Paris 2015).
Au Ver à soie, il a traduit de l'allemand (Autriche) Un jour j'ai dû marcher dans l'herbe tendre de Carolina Schutti, prix de littérature de l'Union européenne, et Les Voyageurs de nuit de Roland Siegloff.
Diplômée de l’Inalco et de l’Esit, Irène Imart est traductrice indépendante depuis 1988. Ses deux langues de travail sont le russe et l’allemand. Elle a travaillé dans de nombreux domaines :
• télévision (nouvelles télévisées, films documentaires et fictions)
• musique (livrets d’opéra, textes chantés)
• beaux arts (catalogues d’exposition : Die Brücke 1905-1914, Aux origines de l’expressionisme (Somogy, 2012) ; Sainte-Russie, l’art russe des origines à Pierre-le-Grand (Musée du Louvre, Somogy, 2010), par exemple.
En littérature, on peut citer ses traductions des Nouvelles d’Alexandre Vampilov, des récits de Valentin Raspoutine (Vassili et Vassilissa, Mauvais temps, Que dois-je dire à la corneille, etc.) et du recueil de la poétesse Tatiana Daniliyants, Blanc, toutes parues aux éditions Alidades. Elle contribue à traduire du russe des parties de La Belarus' renversée dans le recueil Où j'étais pendant les quinze dernières années. Je criais de Dmitri Strotsev pour le compte du Ver à soie.
Zsuzsa Kosza est originaire de Transylvanie. Sa passion pour les langues la mène en France où elle poursuit des études littéraires et d'histoire de l'art. Venant d'un milieu polyglotte, où les échanges culturels sont multiples au quotidien, elle a le profond désir de faire découvrir les richesses et les saveurs de sa terre natale. Elle traduit aujourd'hui son premier roman, Mamou d'Angi Máté, de sa langue maternelle, le hongrois.
Originaire de Minsk en Biélorussie, Alena Laptniova s’installe à Paris en 1997. Diplômée de la faculté de philosophie de l’université de Minsk et du M2 d’anthropologie sociale de l’EHESS, elle est responsable de projet depuis 2005 à l’Ecole d’Economie de Paris sur le projet de l’EEP-CalTech-INRA “Les inégalités en France” dirigé par T. Piketty, G. Postel-Vinay et J.-L. Rosenthal puis entre au CNRS. En juin 2014, elle co-fonde avec Virginie Symaniec le groupe « Aller-retour : espace de réflexion sur la création en Biélorussie », centré sur l’organisation d’événements culturels et littéraires franco-biélorussiens. En 2016, elle figure parmi les premiers promus de la formation « traduction littéraire » organisée par l’ETL, en partenariat avec l’ENS. Trilingue (russe, biélorussien, français), elle traduit et écrit également régulièrement pour la revue artistique biélorussienne russophone Monologue dirigée par Alexey Andreev. Du biélorussien au français et pour le compte du Ver à soie, elle traduit Lettres de ma mémoire d'Hanna Krasnapiorka (Collection 100 000 signes), Les Enfants d'Alendrier d'Alhierd Bacharevič (collection 200 000 signes), et contribue avec Virginie Symaniec, à traduire le recueil L'Art d'être bègue, suivi d'autres textes sur le fascisme du même auteur dans la collection Perles rares.
Née le 22 juin 1969 à Bratislava, en Slovaquie, Diana Jamborova Lemay a vécu et étudié en Slovaquie, ainsi qu'en République tchèque et vit depuis 1991 en France. Avec une double formation en langues et en traitement automatique des langues, elle enseigne la langue, la traduction et la linguistique slovaque à l'Inalco à Paris. À travers ses livres (les traductions et manuels), elle cherche à partager son enthousiasme pour la langue et la littérature slovaques. Elle traduit ou contribue à traduire plusieurs livres au Ver à soie : Café Hyène de Jana Beňová, prix de littérature de l'Union européenne 2012 pour la Slovaquie, Scènes de la vie de M. de Svetlana Žuchová, prix de littérature de l'Union européenne 2015 pour la Slovaquie (collection 100 000 signes), Voleurs et témoins de Svetlana Žuchová, Le Guérisseur de Marek Vadas (collection 200 000 signes) et Le Petit Vagabond et Clara de Erik Jakub Groch (collection Minuscules).