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Fjall, aux confins du monde,
de et illustré par Tristan Soler
Genre : Nouvelle illustrée
Collection : 50 000 signes
Format : 12 x 18,5 cm
ISBN : 979-10-92364-17-0
Disponible depuis le 15 octobre 2015
e-ISBN : 979-10-92364-47-7
Prix du livre : 16 euros
Prix de l'e-pub : 10 euros
Qui est-il, Fjall, cet homme errant sur la toundra arctique hantée par les bêtes ? Ayant dû fuir - mais quoi ? - il s’est adapté en ermite polaire au monde sauvage. Il s’est chamanisé, joue avec les esprits animaux, danse sur la glace, invoque les chants qui apaisent, trace les graffitis magiques dans la neige. Est-il un rescapé des massacres, ou le songe des adolescents chercheurs d’art pour s’inventer, contre le présent technologique, les nuits blanches du septentrion comme utopie ? Un inquiétant et débonnaire double lointain ? Ou bien ce qu’il reste en nous de la violence des hordes, des métamorphoses de nos mémoires ? « Fjall, c’est le nom de l’homme. Il laisse la chouette s’abriter sur la poutre. Il lui raconte toutes sortes de choses, les mots qu’il n’a jamais acceptés de prononcer pour aucun humain. D’ailleurs il s’agit, dans ces discours, de la méchanceté des hommes, de leur bêtise à comprendre ce que lui, et désormais la chouette, savent sur la nature de l’existence ».
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Novgorod ou la Russie oubliée, dirigé par Philippe Frison et Olga Sevastyanova
Genre : ouvrage collectif historique
Format : 21,5 x 26 cm
ISBN : 979-10-92364-15-6
Disponible depuis le 20 mars 2015
e-ISBN : 979-10-92364-49-1
Disponible depuis le 22 juin 2020
Prix du livre : 59 euros
Prix de l'e-pub standard : 18 euros
Le présent ouvrage réunit les contributions de spécialistes universitaires, aussi bien nord-américains qu'européens, en une synthèse agrémentée de diverses cartes et illustrations, qui voudrait présenter au grand public les différentes facettes de cette page d'histoire remarquable, mais trop souvent oubliée, du Nord-est de la Rous' médiévale. Du XIIe au XVe siècles, Novgorod-la-Grande, dont le territoire s'étendait jusqu'à la mer Blanche et à l'Oural, était au carrefour des mondes scandinave, occidental, mongol et byzantin. Elle traitait quasiment d'égal à égal avec les puissances commerciales et politiques de son temps. Elle fut à la fois un important foyer culturel, artistique aussi bien qu'économique, un incontournable comptoir de la Hanse, et un centre dont les produits (fourrures, cire...) étaient diffusés dans toute l'Europe. De nombreux monastères marquèrent la cité de leur empreinte et les arts virent fleurir une école d'icônes, une tradition musicale propre, un genre particulier d'épopée : les bylines, notamment celle du négociant Sadko, joueur de gousli auprès du roi des mers.
Pendant les trois siècles que dura son rayonnement, la ville avait connu un régime républicain original, formé par un gouvernement mixte associant les boyards aux assemblées populaires, sans le soutien duquel le prince ne pouvait prendre aucune mesure importante. Elle se dota même, par la suite, d'un organe d'État représentatif indépendant, le vetché, qui choisissait et révoquait son prince, désignait son archevêque : un système de contre-pouvoirs, appuyé sur une diplomatie qui pratiquait une politique de bascule, dans le souci de préserver l'indépendance de la cité, d'assurer sa prospérité, de favoriser son rayonnement. Suscitant pourtant la convoitise de ses voisins (chevaliers teutoniques, Suédois, Lituaniens et principautés russes alentour), elle fut finalement conquise par la Moscovie en 1478.
Que reste-t-il aujourd'hui de cette page originale et méconnue de l'histoire européenne ? La démocratie est parfois présentée comme source de désordre et d'anarchie, si bien qu'une certaine école laisse entendre qu'elle ne serait pas adaptée à la Russie, censée devoir être gouvernée d'une main de fer. Au contraire, le livre tend à montrer, à travers son approche plurielle et décentralisée, que les Russes ont connu une expérience prolongée de la démocratie, qui mérite d'être largement valorisée auprès du grand public. Et ce livre de suggérer que, cette histoire, si elle n'était plus oubliée, pourrait peut-être permettre un jour à la Russie de se tourner à nouveau vers Novgorod.
Café Hyène de Jana Beňová, traduit du slovaque par Diana Jamborova Lemay
Illustration de couverture : © Le Ver à soie, Virginie Symaniec éditrice.
Genre : roman
Format 12 x 18,5 cm
ISBN : 979-10-92364-14-9
Disponible depuis le 20 mars 2015
e-ISBN : 979-10-92364-19-4
Disponible depuis le 20 mars 2020
Prix du livre : 15 euros
Prix de l'e-pub : 10 euros
Ce livre a reçu le prix européen de littérature 2012 pour la Slovaquie et il a été publié avec le soutien financier de SLOLIA, Centre pour l'Information sur la littérature de Bratislava
Café Hyena est une mosaïque atypique d'observations, de perceptions, de réflexions et de souvenirs. Elza, son amie Rebeka et leurs deux compagnons, Ian et Elfman, se rencontrent régulièrement dans un café branché du centre-ville de Bratislava pour passer discuter, lire et boire. Dans ce café, fréquenté par les touristes et les gens aisés, on les prend pour des étudiants. Ils viennent du quartier de Petržalka, une des plus grandes cités hlm d'Europe « Où les murs jouent de la musique et parlent. Et où le temps est immatériel. Là, vous pouvez rencontrer des créatures que le monde pense disparues, éteintes. Les bonnes et mauvaises ». Pour Elza, Petržalka est l'endroit « d'où elle ne pourra jamais s'échapper », elle doit protéger la personne aimée qui s'y trouve coincée, elle doit continuer sur cette route appelée Petržalka : un voyage qui peut mener à la folie ou à la mort.
Publié avec le soutien du Centre national du livre, le concours de la Région Île de France et en association avec la compagnie inExtremis.
Découvrir un extrait
Désordre d'Einar Schleef, recueil de huit récits d’un exilé de la RDA, enfermé à Berlin, face à son mur intérieur et à son passé emmuré, traduits de l'allemand par Marie-Luce Bonfanti et Crista Mittelsteiner.
Préface de Elfriede Jelinek
© Illustration de couverture: ADAGP, Paris 2014, Einar Schleef, Selbst in Bademantel (Autoportrait en peignoir), années 1980.
Genre : recueil de nouvelles
ISBN : 979-10-92364-13-2
Format : 14 x 18 cm
Disponible depuis le 5 décembre 2014
Prix du livre : 15 euros
"Oublier. Quand j'écris là j'y arrive, maux de tête à cause du martèlement, là je ne dois pas penser, là martèlent les tempes. Je cours jusqu'au métro, roule Porte de Kottbuss et fonce jusqu'au Mur. En vis-à-vis lumière et eau. Là je reprends mon calme, vois le poste frontière, lui moi, je fais demi-tour vers la maison. Souvent je me représente cela, qu'il tire, je ressens le tir en moi, la tempe s'ouvre, mon sang se répand sur la poitrine, je bascule en moi-même. Sable dans la bouche je tombe de côté. Un petit pas de trop suffit pour cela, bienvenue".
Auteur anonyme
D'après un conte traditionnel chinois sur l'exil illustré par Elza Lacotte
Collection Minuscules
Genre : Livre jeunesse
Format 14 x 30 cm
ISBN : 979-10-92364-12-5
Date de parution : 3 septembre 2014
Prix : 14 euros
Cannü vit avec son père dans un village. Ils possèdent un cheval un peu particulier qui comprend le langage des hommes. Un jour, le père de Cannü doit s'absenter pour traiter une affaire, mais les jours passent, et il ne revient pas. Cannü demande au cheval de partir à sa recherche, seulement voilà : le cheval est amoureux de la jeune fille et celle-ci lui fait la promesse de l'épouser s'il parvient à retrouver son père...
La Déesse des vers à soie est une adaptation d'un conte traditionnel chinois sur l'exil et la résilience. On y apprend comment une jeune femme réussit à transformer sa tristesse en apportant la richesse aux petites gens et en créant le plus beau fil qui soit.
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Mon cousin Hugo de Coco des Amériques
Illustré par Elza Lacotte
ISBN : 979-10-92364-03-3
Genre : Livre jeunesse (7-11 ans)
Format : 14 x 30 cm
Nombre de pages : 59
Disponible depuis le 22 octobre 2013
Prix public : 18 euros
« Dans ma famille, à part Papa et Maman, Grand-père et Grand-mère, il y a mon cousin Hugo. Moi je l'aime bien mon cousin Hugo, mais c'est dommage, je ne le vois pas souvent parce qu'il habite très loin. Si loin qu'il faut traverser tout un océan et un morceau decontinent pour lui rendre visite.»
En France et au Chili rien ne se passe en même temps.... Quand c'est l'hiver chez l'un, c'est l'été chez l'autre et quand Hugo, lui, est en vacances, en France il faut aller à l'école. Le jeune narrateur nous aide à comprendre à l'aide de petites expériences comment fonctionne la Terre et ses nombreux phénomènes géographiques qui expliquent toutes les différences entre ces deux pays.